Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 31 juillet 2013

Déjà publiée

... mais
je
ne
m'en
lasse 
pas.

Qui a dit que le bronzage était indispensable ?


Garçon sauvage

Photo Ryan McGinley

Il n'aime rien tant que les baignades en toute liberté dans la rivière où il nage, nu, pendant des heures. Il ne s'y ébat que seul, à l'abri de tout regard, loin des tumultes, de la médiocrité agressive de notre temps. Ce sont des moments uniques, enivrants, pas assez éternels, hélas. Il aime l'eau froide, car elle éloigne, pour l'humain prétendument civilisé, la moindre velléité de s'y risquer.

Provence

Au château des Alpilles | St Rémy de Provence
Hôtel ***** et restaurant à prix presque abordables 

Un petit pas pour l'homme...

"Qui suis-je pour les juger ?"
François, pape.

mardi 30 juillet 2013

Ragazzo sans short




Du sud de l'Italie, où je m'évade cette semaine, je continue à poster mes billets, programmés. 
Par contre, je ne pourrai publier vos commentaires qu'à mon retour. 
Ce n'est pas une raison pour vous abstenir.

La Manif Pour Tous déballe ses atouts "charme" !

"La Manif Pour Tous en vacances", dites-vous ? On vous les souhaite bien longues.


Les adversaires du mariage pour tous voudraient-ils convaincre ceux qu'ils combattent depuis plusieurs mois ? 
Veulent-ils nous offrir une resucée (!) de Brokeback Mountain ?
Préparent-ils, sur les cimes, le prochain scrutin municiPAL ?
Espèrent-ils faire la une de Têtu ?
Faute de mieux, ils sont dans Gay Cultes.
Un honneur qui leur est fait !


Ludique


Ragazzi en short : j'aime vos genoux !








En cet été d'humeur chaotique, je les ai très peu croisés sous le ciel parisien. J'aime beaucoup ces shorts de ville portés au dessus du genou, élégants pieds-de-nez aux bermudas informes qui cachent tout (sacrilège !) de gambettes que l'on devine parfaites, hésitant entre le maillot de bain et le pyjama qui n'offrent quelque félicité qu'une fois trempés. En Italie, les shorts de toile vraie, qui s'accommodent fort bien, le soir, quand ils ne sont pas en jean, d'un classique blazer, semblent devenus l'uniforme préféré de la jeunesse locale, juste exprès pour moi, qui ne m'en plaindrai certes pas.
Mes lecteurs les plus assidus se souviendront de cette jolie photo prise l'an dernier sur les rives du Lac Majeur. Cette vision fugitive (tiens, il me faudra réécouter Prokofiev !) suffit amplement, ce jour-là, à mon bonheur de contemplatif invétéré :

Photo Silvano Mangana 2012

Total look

Le comble de la félicité, pour moi : short et petit bonnet !

Jusqu'à ce que la mort nous sépare ?

Je me battrais pour que chacun(e), partout, ait la faculté de se marier.
En France, un mariage sur deux débouche sur un divorce.
Qu'allons-nous faire dans cette galère ?
Mais je me battrais... (voir plus haut)

dimanche 28 juillet 2013

Pile


Comment, tu visites des blogs gay ?!


Et
bien...


Quand Gay Cultes pirate le Louvre

Facétie manganienne

La chute de l'empire romain

Si, de nos jours, pour soutenir l'image, on puise allègrement dans le répertoire (pop ou classique), le compositeur se bornant à glisser quelques nappes de cordes ici et là, la musique de film eut autrefois son heure de gloire, élément essentiel de l’œuvre cinématographique. Si, dans les débuts du cinéma "parlant", les compositeurs américains (pour la plupart des allemands en exil à Hollywood pour les raisons que l'on sait) utilisèrent des procédés un peu faciles, comme l'adaptation des "tubes" de la musique classique (ah, le "Rêve d'amour" de Liszt, essoré dans un mélo de Douglas Sirk !) la bande originale devint au fil des ans un art qui produisit ses chefs-d’œuvre, ou ses "hits", ce qui n'est plus le cas de nos jours. Aux USA, on peut citer Bernard Herrman (mon préféré, qui mit en musique les films de Welles et de Hitchcock notamment), Miklosz Rosza, Alex North, Max Steiner, Elmer Bernstein, parmi tant d'autres. En Europe, Nino Rota et Ennio Morricone (toujours vaillant !) portèrent haut les couleurs de l'Italie, et Georges Delerue ou Maurice Jarre, celles de la France. Chez nous, avant la nouvelle vague, les compositeurs dits "classiques" furent mis à contribution avec bonheur. Ainsi, Arthur Honneger, Maurice Jaubert, Georges Auric illustrèrent des films entrés dans l'histoire du cinéma.
J'ai déniché sur YouTube, une véritable bijou : la musique de générique du film d'Anthony Mann "La chute de l'empire romain", fastueuse superproduction en 70mm des années 60 qui inspira nettement, par la suite, le "Gladiator" de Ridley Scott. C'est Dimitri Thiomkin (Le jour le plus long) qui en composa une partition qui surprend encore pas sa richesse, œuvre à l'intérieur de l’œuvre pour démontrer mon propos antérieur :


Cadeau bonus

Charlton Heston et le beau Stephen Boyd sur le tournage de Ben Hur (1959), à Rome

Les retrouvailles de Ben Hur et de Messala comportent des allusions à leur amitié très particulière, habilement intégrées par le scénariste, Gore Vidal. On connait l'anecdote de tournage : si Stephen Boyd-Messala était parfaitement au courant du sous entendu, Heston n'y vit que du feu.
L'histoire est rapportée dans "The Celluloid Closet" de Robert Epstein et Jeffrey Friedman (1996), le "doc" de référence en la matière.

Dans les yeux de Messala, le souvenir de joutes bien différentes de celles qui vont l'opposer à son futur ennemi...


Vongole

Pasta alle vongole ("Spaghetti aux palourdes", mais ça sonne moins bien.)

Je me damnerais pour en déguster, préparées dans les règles de l'art.
Patience...

Je suis toujours irrité de voir des restaurateurs afficher d'une craie assassine "spaguettis".
On s'informe, messieurs les professionnels !
Cela dit, sur la photo, si je n'ai pas la berlue, ce seraient plutôt des "linguine".
Comment écriraient-ils ça ?
Linegouinées ?

vendredi 26 juillet 2013

Sosie


Le parfait sosie d'un gymnaste que j'ai connu (pas au sens biblique, hélas !) autrefois. A tel point que je me suis livré à une enquête digne de Sherlock Holmes pour connaître l'origine de cette photo. Sans résultat, malheureusement. Si ce n'est lui, la ressemblance est troublante. Comme le fut chaque instant passé en la compagnie du bel athlète qui, à défaut d'autre chose, devint l'un de mes meilleurs amis dans une époque qui ne m'a pas laissé que de mauvais souvenirs, on le voit.

Heureux réveil


Vu dans Philup TheBucket

Dans la Sorgue, en Provence

Photo Sébastien Paul Lucien - En voir plus

Cadeau : Frederic Mompou | Jordi Maso (!), piano



Un "romantique espagnol", mais pas seulement. Je vous invite, si vous aimez le piano, à découvrir l’œuvre de ce grand compositeur méconnu.
Méconnu du grand public -un ami, pourtant musicien dans l'âme ne l'entendit que d'une oreille distraite-, mais pas des plus grands pianistes. Michelangeli l'admirait et le jouait magnifiquement.
Ici, ce "Pont", c'est un envoi de fleurs pour ce dimanche.

Un dimanche comme les autres*





Ce fut l'un des premiers baisers entre hommes de l'histoire du cinéma.
En 1971, John Schlesinger réalisait *Sunday Bloody Sunday (titre original) qui racontait l'histoire d'un jeune homme (Murray Head) partagé entre deux amours, celui pour une femme interprétée par Glenda Jackson et l'autre pour un homme (Peter Finch). Ce baiser occasionna quelques remous dans les salles obscures. Mais 1968 était passé par là, et le public devenait moins prude. On tourna des films, à cette époque, qu'on n'oserait (ni ne pourrait) monter de nos jours...









jeudi 25 juillet 2013