Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 30 avril 2009

Tellement "culte"


Michel Blanc & Gérard Depardieu dans "Tenue de soirée" de Bertrand Blier (1986)

lundi 27 avril 2009

Film oublié ?


C'est, selon l'expression d'usage, un "mélodrame flamboyant" inspiré d'un roman de ce cher Tennesse William où l'on retrouve la Vivien Leigh de "A street car named desire" (Un tramway nommé désir), amoureuse ici d'un gigolo incarné par le beau Warren Beatty et se déroule dans une belle Rome en Technicolor.
Ne rêvons pas, Beatty, tombeur n°1 d'Hollywood, ne fait pas partie des "gay people".
Hélas, hélas, hélas !

-Vivien Leigh-

Il n'est hélas pas plus "homme à femmes" que Warren Beatty.

Le film est un bel hommage à la ville éternelle...

... et aux "ragazzi" !

Le film, sorti en France en 1962 sous le titre "Le visage du plaisir" (!) n'est édité à notre connaissance qu'aux USA (DVD Warner Vidéo).
Le DVD est lisible toutes zones.

En observant le Nouvel Observateur...


Pour illustrer son enquête sur la sexualité des français dans son numéro de cette semaine, le "Nouvel Obs" affiche en "une", la photographie d'une paire de fesses qui peut donner lieu à toutes les supputations.
S'il s'agit de fesses de jeune fille, on s'interrogera sur l'empreinte de rouge à lèvres : cette jeune fille serait donc lesbienne ?
Nous préfèrerons, comme l'un de nos commentateurs d'un billet précédent, penser que l'hebdomadaire nous a fait cadeau d'un fort joli postérieur de jeune homme.

(c) Getty/Stone
Et vous, qu'en pensez vous, fille ou garçon ?

Ballets Trockadero de Monte-Carlo

- Photo Sascha Vaughn -

Les Ballets Trockadero de Monte-Carlo étaient à Paris (Chatelet) du 21 au 26 avril.
Ils tournent en France et dans le monde.
Ne les manquez pas !








samedi 25 avril 2009

Ces garçons du Brésil

L'objectif d'Alair Gomes aime à surprendre les garçons sur la plage...
En 2001, la Fondation Cartier a présenté une très belle exposition des œuvres de Gomes.
Florilège :










BON WEEKEND !

mercredi 22 avril 2009

Bully, un film


Jeunesse oisive et déglinguée

Bobby (Nick Stahl) et son "meilleur ami" Marty.

Marty (Brad Renfro, mort si jeune !) en famille.

Michael Pitt
L'histoire :
Bobby Kent est mort le 14 juillet 1993. Alors qu'il était allongé dans son sang, il demanda de l'aide puis la grâce à son meilleur ami, Marty Puccio. Sa réponse fut instantanée et préméditée : il l'étripa et lui renversa la tête en arrière pour lui trancher la gorge. L'incident laissa les habitants sans voix, les parents des jeunes meurtriers dépressifs et inconsolables et un groupe d'adolescents accusés d'un crime sanglant pour lequel ils ne se repentiront jamais.

L'oeuvre de Larry Clark se caractérise par la fascination qu'exerce sur lui l'adolescence.
Les "ados" de Clark dévorent la vie à grands coups de drogues, de sexe, de violence.
Transgression des tabous et exaltation du plaisir instantané sous toutes ses formes sont la marque de fabrique de ce cinéaste dont chaque film poursuit la même quête d'absolu.
Bully (2001) prend pour point de départ un sordide fait divers authentique pour s'en éloigner en direction d'une fiction qui maintient le spectateur en haleine grâce à des personnages auxquels il peut s'attacher, voire s'identifier.
Les jeunes gens de Bully jouent au plus dangereux des jeux, imbibés qu'ils sont des jeux-vidéo extrêmes qui font le quotidien de nombreux adolescents.
L'auteur du crime, par procuration, est une nana manipulatrice qui dirige la petite bande vers l'irréparable.
Si la peinture est sans concession, le film regarde l'horreur sans complaisance et le spectateur doté d'un Q.I dans la moyenne saura y trouver une part de morale non négligeable, à cent lieues de ce que certains critiques "bien-pensants" ont voulu y voir.
L'homosexualité, comme toujours chez Clark, est omniprésente dans le film : des allusions, jamais lourdes, nous font comprendre que certains garçons de cette histoire se sont adonnés à la prostitution.
De plus, Bobby, la victime, est incontestablement homosexuel ; son inclination naturelle se révèle lors d'une scène où il viole quasiment une fille en regardant une vidéo gay.
Le casting est d'une acuité absolue, révélant notamment un Michael Pitt que Bertolucci et Van Sant sauront utiliser par la suite avec talent.
Brad Renfro, qui joue Marty, est mort le 15 janvier 2008 à l'âge de 26 ans des suites d'une surdose d'héroïne !
Nick Stahl (Bobby), que l'on avait découvert dans La ligne rouge (un régal de casting !) de Terence Malick poursuit une carrière qui semble s'envoler puisqu'on le retrouve dans 6 films dans les semaines qui viennent.

* DVD Studio Canal actuellement en promotion.

Bande-annonce :