Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


lundi 30 janvier 2017

Gay Cultes Décoration : une chaise emblématique

Un mobilier solide adapté à toute situation.

La chaise A, dite également "Paucharde", dessinée dans les années 30 par Xavier Pauchard pour le fabricant de mobilier industriel Tolix fait un retour en force dans les cuisines, salles à manger, et dans les bars et restaurants les plus "hype" (là où sont les hipsters, essayez de suivre, morbleu !).
Solide, empilable, cette chaise s'adapte à tous les environnements.
Chez Tolix, le lot de 4 coûte 969 Euros, une paille.
On trouve des imitations beaucoup moins chères un peu partout, sans doute de moindre qualité.

" J'ai une idée ! "

Photo Gerard Yunker
- Oui ?
- Si on rapprochait les lits ?

Jeu cinéma : la réponse était...


Synopsis : Dans leur appartement de Baker Street, Holmes et Watson voient arriver une jeune veuve sauvée des eaux de la Tamise. Se nommant Gabrielle Valladon, cette dernière semble amnésique mais va vite retrouver la mémoire. Le fin limier et son équipier vont être entrainés dans une enquête hors du commun, où ils croiseront Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, la reine Victoria et le monstre du Loch Ness. 

 
Watson tombe dans le piège tendu par Holmes

Le film de Billy Wilder (1970) est réjouissant à tous niveaux : dialogues, mise en scène, musique (signée Miklos Rosza) : un bijou !
Si, par le mauvais tour joué à Watson par Holmes (photo), il y a référence à l'homosexualité (on use du raccourci un peu facile : "tous les danseurs sont gay"), contrairement à ce qu'affirme l'un des commentateurs (et néanmoins gagnant), à aucun moment, il n'est fait allusion à une prétendue relation entre les deux principaux personnages. Pure légende (je viens de revoir le film) : pour se débarrasser d'une situation gênante, Holmes fait croire à un imprésario et à sa danseuse que lui et Watson vivent en couple. Ça s'arrête là.
Félicitations à Cornelis, Peplum, Balthazar S. et Palomar, qui reviendront en deuxième semaine !

samedi 28 janvier 2017

Douche à Santorin (Grèce)

Vu le piqué de la photo,
on peut l'attribuer à un espion.
C'est très vilain.


Buvons bio


Madeleine



Un beau mélo (pas de Ravel !) qui a dû susciter des vocations.
Et puis Tyrone Power, quel homme !

Toujours plus haut


Petites nouvelles de Paul et de Victor

Tombe, Victor ! vit sa vie avec bonheur.Ainsi, "Les mots à la bouche" ont été une nouvelle fois en rupture de stock ; à cette heure, ils sont vraisemblablement réapprovisionnés. L'ami Gabriel s'occupe désormais de la communication pour élargir le lectorat. Si vous avez des relations dans les médias, merci de me le faire savoir, je ferai suivre. N'oubliez pas de commenter sur les différents sites (Amazon, Fnac, Babelio, etc.).
Il y a des amis dont on redoute le verdict : la comédienne Tatiana Gousseff, auteure elle-même, a acheté le livre en librairie et a publié un commentaire flatteur. C'est une amie personnelle, que l'on ne peut qualifier de complaisante, et dont je redoutais le "verdict". Raison pour laquelle je vous fais part ici de son avis. Fierté :

"Tombe, Victor !" (merveilleux titre) a été écrit par un homme qui m’est cher et a obtenu le Prix du jury du Roman Gay (prix qui distingue un ouvrage traitant d’une façon ou d’une autre de l’homosexualité, peu importe l’orientation sexuelle de l’auteur.e).
Ce roman d’apprentissage plein de délicatesse, de poésie et de sensibilité revisite une époque en plongeant dans le sud de la France des années 60 et dans l’éveil sensuel d’un adolescent qui voit grandir son don pour la musique en même temps que son goût pour le même sexe.
Cet homme qui m’est cher est musicien, mais aussi écrivain, c’est évident : aucune posture, aucune complaisance, un travail sur la langue qui nous restitue à la fois un vocabulaire charmant et désuet aussi savoureux que les friandises qu’on trouvait dans les épiceries d’autrefois, et les émotions soudaines et ambivalentes qui font se dresser les corps au garde à vous tandis qu’affleure une évidence qu’il va s’agir d’apprivoiser en secret. C'est tendre, ensoleillé, émouvant, et universel, je l’ai lu d’une traite !"

Tatiana Gousseff 

vendredi 27 janvier 2017

Couchés dans le foin


On jugera
cependant préférable
d'attendre les chaleurs.


Jeune loup





Ne 
trouvez-vous 
pas
que 
ça 
réchauffe 
l'atmosphère ?

Bonheurs

Ladislav Sitensky
C'était le jour de mon anniversaire, un jour de semaine bien froid de plein hiver, dont j'aurais pu oublier la date si je n'avais reçu de bon matin les coups de téléphone rituels, les SMS, les messages sur facebook où j'ai ouvert un "mur" (quelle horreur !) à mon nom d'auteur.
Penché sur mon ouvrage, j'ai sursauté au coup de sonnette ; c'était GS, "monté" de son Ardèche pour me surprendre. Gagné !
C'est un vieil ami encore jeune qui est passé maître dans l'art de l'anniversaire-surprise ; l'an dernier, ce fut un summum. Cette fois, l'homme a réussi l'exploit de réunir toute ma petite bande. Si bien que, rentrant de mes cours, le soir, j'ai eu droit à un festival de carillon de porte : toute la "garde rapprochée" s'était mise en disponibilité pour me rendre visite : G., le petit nouveau, si joli, gentil, intelligent ; P., déjà installé dans son fauteuil à mon arrivée sur les lieux, E., mon "fils", et F., l'hétéro le plus "gay-friendly" de la planète...
Magistrales lasagnes de celui qui est chef de cuisine, vin capiteux, blagues en cataractes, tendresse, ivresse légère juste comme il faut, émotion, yeux embués : la vie.
J'ai mis la jolie photo, là-haut, car je nous imagine bien, tous, parcourant la campagne à vélo.

Non, ça n'a pas fini comme ça !
Le dimanche précédent, rituel des "rois" : c'est à l'aimable G. qu'a échu la fève de céramique, lui qui fut adoubé par la bande dès sa première visite. Son fiancé, qui l'accompagnait, a toute les qualités, puisqu'il est Italien ! Petit concert improvisé : Chopin, interrompu par les hurlements du "fils" qui aime les entrées fracassantes, et se fait un devoir d'étreindre trop virilement le petit P., si frêle... qui adore ça !




Schubert convient à ce billet, non ?

Jeu cinéma

Connaissez-vous le titre de ce film britannique réalisé par un grand cinéaste américain d'origine allemande (ouf !), dans lequel le personnage central de la photo, un notable, se fait littéralement draguer par tout un corps (ooooh oui !) de ballet ?
Dites-le moi dans les commentaires que je publierai lundi avec la réponse.

jeudi 26 janvier 2017

La forêt enchantée


Nuances de gris

Taylor par Howard Roffman

Art homoérotique : un bel exemple


Une huile sur toile du Passignano (surnom du peintre toscan Domenico Cresti), intitulée Baigneurs à San Niccolo, datée de 1638, année de sa mort, est mise en vente ces jours-ci chez Sotheby's. Elle est estimée entre 700 et 900 000 $.
La mise en scène de ces jeunes hommes se baignant dans l'Arno fait penser à la célèbre Bataille de Cascina de Michel-Ange en plus... ludique.
L'homoérotisme est flagrant que l'on constatera encore davantage en examinant certains détails, dont celui-ci :

Rageant

Le livre
que je veux
consulter se trouve
dans le quatrième rayon
en partant du toit.

mardi 24 janvier 2017

Les sans-dessous chics*


* Vous conviendrez sans peine qu'il y a une certaine cohérence dans ce journal.

Les dessous chics



C'est ne rien dévoiler du tout


se dire que lorsqu'on est à bout

c'est tabou. 
Texte extrait de la chanson 
de Serge Gainsbourg 
pour Jane Birkin.



Que celui qui n'a jamais dévoré les pages "sous-vêtements" du catalogue de La Redoute quand il était petit me jette la première pierre.




Écrire, dit-il