Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 26 février 2014

Homme nu blond, longiligne, racé : un poème


Elégance printanière


J'ai décidé...

Australian Ballet
de 
prendre
de
la 
hauteur.

Cadeau : oh, quel Tango !

C'est sans doute ce que j'ai le mieux retenu du joli -mais si bavard !- film "Before midnight" (de Richard Linklater - 2013) : ce tango, ici en version de concert, chanté par Haris Alexiou.
Cette chanson fait désormais partie de celles qui s'incrustent dans la mémoire, parce que simple, belle, et chantée avec le cœur. 
Χ.Αλεξίου - Για ένα tango
(Pour nous : Haris Alexiou - Gia ena tango)
Bonne découverte si vous ne connaissez pas :  




Il y a d'autres versions sur ce site de partage, que j'ai trouvées quelque peu "nunuche".

dimanche 23 février 2014

Homme nu en intense réflection

Joshua Seven

Moooooooooooooooon dieu, qu'avons-nous fait !?

On
ne
recommencera
jamais.
Ou
pas
avant
ce
soir.

D'ici là...

Charles Trenet, l'ombre au tableau

Un document passionnant.
Il faut savoir que, dans les années soixante, la majorité était fixée à 21 ans.
Le poète-chanteur eut maille à partir avec la justice pour ses relations avec des "petits garçons" de... 19 et 20 ans !
N'étant pas à un amalgame près, la rumeur en fit un "pédophile".
On dit que bien après le procès, quand le chanteur se trouvait sur un plateau de télévision pour enregistrer une émission, nombreux étaient ceux qui prenaient soin d'éviter de lui serrer la main.
C'est à la faveur de l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir que Trenet retrouva un statut de grande vedette de la chanson.
Il lui restait peu de temps à vivre, avec, jusqu'à la fin, la blessure encore vive infligée par la calomnie. Aujourd'hui encore, le mot "pédophile" est associé à son nom dans les termes de recherche des "moteurs" (c'est le mot) qui peuvent donner accès au savoir, certes, mais aussi, et souvent, à l'abjection.
La brillante émission d'Arte (une fois de plus !), a le mérite de remettre les points sur les "i".

Nota du 24 février : les émissions d'Arte ne sont visibles que pendant 7 jours à compter de leur diffusion. Hélas.

Cet après-midi, pour le thé...


on
va
bien
s'amuser.

Mon Tumblr

J'ai accumulé pléthore d'images d'anges (et autres) dans mes dossiers.
Vous pouvez dorénavant voir mes coups de cœur iconographiques et une sélection de mes archives ici : 
GC Gazette 

Je n'ai pas dormi de la nuit


samedi 22 février 2014

Moderne Adam




Dansons !


"Dance me to the End of Love" (Fais-moi danser jusqu'à la fin de l'amour) est une chanson de Leonard Cohen, chantée ici par 
Madeleine Peyroux.

Les extraits (dans l'ordre chronologique) : 
- La Cité de la peur
- Blackpool (Ep 01)
- Billy's First Hollywood Screen Kiss
- Matt Alber's "End of the World"
- Torchwood (S01 E12)
- Queer as Folk UK (S02)
- Blackpool (Ep 01)
- Brideshead Revisited
- Unconditional Love
- La Cité de la peur
- Angels in America
- Billy Elliot
- Queer as Folk (S01 E22)
- Brothers and Sisters (S04 E05)
- Third Man Out
- Brothers and Sisters (S01 E06)
- Ugly Betty (S04 E19)
- Torchwood (S01 E12)
- Six Feet Under (S05 E01)
- L'homme de sa vie
- Friends
- Le code a changé
- Third Rock From the Sun (S04 E23)
- Monty Pythons and the Holy Grail
- Wolves of Kromer
- Blackpool (Ep 01)
- Little Britain (S02 E06)
- Chuck (S01 E03)
- Roman's Empire (S01 E06)
- Philadelphia
- Cabaret
- Matt Alber's "End of the World"
- A Knight's Tale
- Billy's First Hollywood Screen Kiss
- Queer as Folk UK (S02)
- Third Man out
- Ziegfeld Follies - Fred Astaire & Gene Kelly - The Babbitt and the Bromide
- Victor/Victoria



"J'aime trop la pizza"

Photo Wynston Shannon flickr

jeudi 20 février 2014

Jeune homme nu du soir, espoir !


Joli chapeau de paille dont je ne sais s'il vient d'Italie.

Un joli texte triste

Marie, fidèle lectrice -oui, Gay Cultes n'est pas un champ clos !- m'a envoyé cette triste mais émouvante histoire :

Je traversais, la semaine dernière, le parking d'un supermarché d' une petite ville.
Ce n'est pas une ville qui figurerait sur votre blog. Elle est du nord de la France, ce jour là sous un ciel gris, de pluie, de vent, de froid.
Un couple d'ouvriers le traversait aussi. Le plus âgé entourant d'un bras protecteur le plus jeune qui semblait terriblement accablé, le regard sombre perdu dans une immense tristesse que la grisaille ambiante finissait de noyer.
Il y avait une infinie tendresse dans ce geste, leur démarche, leur façon d'être. Arrivée à leur hauteur, j'ai compris qu'il le réconfortait, manifestement d'un gros chagrin.
J'ai détourné le regard,
lorsque nous nous sommes croisés, par respect pour leur intimité.
Je ne sais pourquoi mais pendant un bref instant ce sinistre parking fut ensoleillé.
C'est cet ensoleillement qui mérite de figurer dans le bel espace que vous avez créé. Virtuellement, je vous l'offre.
Marie
 Ces phrases actionnent l'interrupteur.

Jour sombre

Der düstere Tag ("La journée sombre") | Pieter Bruegel l'Ancien (1565)