Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 31 octobre 2009

mardi 27 octobre 2009

"Elève libre", le malaise.


Bien sûr qu'il est beau Jonas, le héros d'Elève libre, ce film dont je m'étonnai lors de son acquisition que l'on me dirige vers le rayon "Gay" de ce grand fourre-tout culturel à succursales multiples.
Il est beau et pourrait figurer dans ces pages à la rubrique "Anges" créée pour illustrer agréablement ce blog à vocation culturelle, rubrique bien pratique quand le travail devient par trop absorbant et m'empêche de rédiger à un rythme régulier.
Après lecture de la critique de Bernard Alapetite sur son (excellent) blog (voir lien, colonne de droite) j'ai donc voulu voir ce film qu'on qualifierait de sulfureux dans certaines sphères.
Il en résulte en cours de visionnage un malaise croissant qui atteint quasiment au dégoût et me laisse un sale arrière-goût longtemps après l'extinction du vidéoprojecteur.

Et, contrairement au blogueur sus-nommé, je ne fus pas mécontent que le film s'arrête après 1h45 de projection : je n'y ai sans doute rien compris ; car si l'auteur (Joachim Lafosse) nous dit que son intention était de communiquer sur l'éducation et la transmission, je ne retiens, de prime abord, de cette histoire que la lente narration d'un viol prémédité sur la personne d'un adolescent immature manipulé par un trio d'adultes dont l'attitude me paraît indéfendable.
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, le personnage principal, Jonas, ne manifeste pas d'avidité des choses du sexe, ce qui est le moindre de ses droits.
Fragile, il est amené par ces grandes personnes, dont l'une chargée de son éducation scolaire, à assouvir leurs fantasmes et à combler leur vide affectif -un gouffre !- : la scène où Nathalie parle de ses problèmes de couple est révélatrice à cet égard.
On atteint la nausée lors de la scène au cours de laquelle le "maître" viole littéralement l'élève (libre ?).

Alors, on invoque la Grèce antique et ses Eraste, Camus -que j'admire et qui se demanderait ce qu'il vient faire là- et la transgression : bien filmée et interprétée, éclairée par "l'ange" Jonas, cette production me semble malhonnête.
Le goût que nous avons pour la beauté des jeunes hommes (pubères et majeurs en ce qui me concerne, personne n'étant parfait) n'occulte pas le sens moral (je n'ai pas écrit "morale"), le respect de l'autre dont tout être humain doté d'un cerveau et d'un cœur doit faire preuve, envers, au premier chef, celui ou celle qu'il est chargé d'élever.
Au sens noble du terme.
Syl.


La critique de B. Alapetite sur cette page : clic.

mardi 20 octobre 2009

Eike von Stuckenbrok, ange élastique.




Vu dans les deux clips postés précédemment, Eike von Stuckenbrok, né à Brême en 1989, est un artiste véritablement complet vu dans la série "Soap", très populaire outre-Rhin, mais surtout apprécié pour ses remarquables prestations scéniques, notamment à Berlin, où sa souplesse et ses exercices défiant tout sens commun de la gravité lui ont valu de véritables triomphes.
Le jeune Eike a également posé pour des magazines de mode et rêve à présent d'une carrière cinématographique.
Faut-il préciser que le fait de figurer ici ne permet pas de préjuger de ses orientations ?
Oui, il le faut, si l'on en croit certains "termes de recherche" figurant parfois dans nos statistiques quotidiennes (par exemple "Hulk gay", hi hi !).
Contentons nous d'apprécier son charme et son talent.

Sources

Le vol de l'ange

Ooooooops !


- Photographie : Jean Quelquejeu -

dimanche 11 octobre 2009

Un homme de paix

On ne peut que se réjouir de l'attribution du Prix Nobel de la Paix à Monsieur Obama.
Simultanément, on apprend que le Président des USA promet d'abroger la loi de 1993 qui interdit aux homosexuels de révéler leurs préférences sexuelles au sein de l'armée.
12.000 militaires ont été renvoyés en vertu de cette loi.

Des nouvelles comme celles-là sont de nature à nous faire passer un bon dimanche.

vendredi 9 octobre 2009

Vigilance

Le Ministre français de la culture, Frédéric Mitterrand, vient de subir le feu croisé d'attaques venant de droite (extrême) et de gauche au sujet d'un passage de son (beau) livre en grande partie autobiographique intitulé "La Mauvaise Vie" (Robert Laffont éd. - 2005).
Sans pour autant cautionner la politique du gouvernement auquel il appartient, Gay Cultes apporte son soutien sans réserve à l'écrivain-cinéaste et homme de télévision victime des plus basses calomnies basées sur des amalgames bien ancrés, hélas, entre homosexualité et pédophilie.
Sur le plateau d'une télévision connue pour la médiocrité de ses programmes, l'homme faisait face hier soir à une journaliste bien décidée à le "cartonner" en direct (ça valorise !).
Emu, bouleversant de sincérité, Frédéric Mitterrand a vraisemblablement convaincu la majorité des millions de téléspectateurs du journal télévisé.
Que des arrière-pensées politiques aient conduit certains hommes de gauche à sonner l'hallali, puis, ce matin, à rebrousser quelque peu chemin, est tout simplement consternant.
Heureusement, avec d'autres personnalités, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, avait, en plein cœur de la polémique, soutenu le Ministre de la Culture.
A quand le retour de l'inquisition, comme le craignait ce matin un éditorialiste de la presse quotidienne ?

Vu sur un blog grec

Emotion

Troublante publicité



Soteras

Merci au lecteur de Gay Cultes qui a rendu à Raül Soteras ce qui appartient à Raül Soteras dans un billet où nous demandions qui était l'auteur d'une très belle photographie publiée ici : clic
Site de R. Soteras : clic.


jeudi 8 octobre 2009

mardi 6 octobre 2009

Definition of a Man


- Photo Thomas Synnamon -
Model : Michael Churchill

Enfin !


Querelle, le film de Fassbinder d'après l'œuvre de Jean Genet sort en DVD, entièrement restauré, le 20 octobre.
D'après les magazines spécialisés, le résultat est somptueux.
On peut se demander pourquoi Gaumont n'a pas prévu de sortie Blu Ray...


- L'affiche d'Andy Warhol -


A l'époque de la sortie du film en salles, la société Metrobus, qui affiche dans les transports en commun parisiens refusa cette affiche. 
Mais pourquoi donc ?

samedi 3 octobre 2009

Il faut lire !


Bien que maitrisant fort mal la langue anglaise, on comprendra que le commentaire laissé sur ce post stipule que la photo présentée auparavant ici est sous "copyright".
Le commentaire nous demandant d'enlever la photo est toutefois anonyme et ce cliché figure néanmoins sur de nombreux blogs.
S'il s'agit de l'auteur de la photo, nous lui souhaitons bon courage dans sa quête des utilisations abusives.
Nous aurions volontiers mentionné le nom de l'auteur si nous en avions eu connaissance.
Dans le doute, et fidèles à nos principes en matière de droit d'auteur, nous accédons à la requête anonyme postée en commentaire.

Un acteur, un film




Terence Stamp dans "Théorème" (Teorema) de Pier Paolo Pasolini
(1968)